Comment calcule-t-on les primes d’assurance des biens?
Le but de l’assurance, c’est de protéger vos revenus. Elle aide votre entreprise à se prémunir contre des dépenses imprévues qui pourraient hypothéquer son avenir, notamment en couvrant les lieux où vous exercez vos activités. Peu importe où sont établis vos quartiers (à domicile ou dans un local commercial), il est important de protéger le bâtiment et tout ce qu’il contient contre divers risques. Et l’un des meilleurs moyens de le faire, c’est de souscrire la bonne assurance des biens des entreprises.
Quand on magasine une assurance des entreprises, le prix pèse souvent lourd dans la balance. Pour les entreprises en démarrage comme pour les entrepreneurs en construction ou les propriétaires de petite entreprise, chaque dollar compte, surtout pour ceux qui viennent tout juste de se lancer. C’est pourquoi nous voulons vous aider à mieux comprendre certains des facteurs qui entrent dans le calcul des primes.
Facteurs pris en compte dans le calcul de la prime d’assurance des biens
L’emplacement, d’abord et avant tout!
L’endroit où se trouve votre entreprise peut avoir une incidence considérable sur le montant de votre prime. Les compagnies d’assurance vérifient souvent le nombre et le type de sinistres déclarés dans le quartier, ainsi que leur coût moyen, pour évaluer la probabilité que vous déclariez un sinistre et en estimer le coût. Si vous vous êtes installé dans un quartier où les entrées par effraction et les actes de vandalisme sont fréquents, votre prime pourrait être plus élevée que si vous aviez choisi un endroit « tranquille ». La proximité d’un poste de police, d’une caserne de pompiers ou d’une borne d’incendie peut aussi jouer pour beaucoup, surtout en milieu rural où les services d’urgence couvrent un plus grand territoire.
La valeur à neuf
Nous ne souhaitons de sinistre à personne, mais nul n’est à l’abri d’un accident. Les primes varient en fonction du montant qu’il en coûterait pour remplacer ou rebâtir votre propriété en cas de perte totale. La valeur à neuf d’un bâtiment est habituellement calculée en fonction de sa taille, des matériaux de construction utilisés et de son contenu, ce qui comprend l’équipement de grande valeur de même que les produits et les stocks d’une entreprise. Les rénovations, les améliorations et les ajouts sont aussi des facteurs qui entrent dans le calcul de la prime. Si vous faites des travaux, vous devez informer votre assureur pour vous assurer d’être bien protégé.
L’âge du bâtiment
Logiquement, plus une construction est vieille, plus le risque de sinistre augmente, ce qui paraîtra sur le prix de l’assurance. C’est pourquoi les primes sont généralement moins élevées pour les maisons et les immeubles récents. Si votre entreprise se trouve dans un bâtiment âgé, vous pourriez faire baisser votre prime en faisant les améliorations et les rénovations qui s’imposent. L’âge de la toiture, par exemple, est un facteur de taille puisque les assureurs voient généralement d’un meilleur œil les toits de 20 ans ou moins.
L’électricité et la plomberie
Les dégâts d’eau, qui représentent annuellement près de 140 millions de dollars en dommages, sont la principale cause de sinistres au Canada. Le type de plomberie est donc un facteur déterminant pour établir une prime d’assurance des biens. Dans les vieux bâtiments, on trouve souvent des tuyaux d’acier galvanisé ou de plomb, qui sont plus susceptibles de se fissurer, d’éclater et de fuir que les tuyaux de cuivre ou de plastique. Dans un vieil immeuble, l’installation électrique risque elle aussi d’être âgée. Par exemple, votre prime sera probablement moins élevée si votre propriété est équipée de disjoncteurs, puisque ces derniers présentent un moins grand risque d’incendie que les fusibles. Le vieux câblage est un autre signal d’alerte pour les compagnies d’assurance : le câblage sur boutons et tubes de porcelaine et les fils en aluminium, communs dans les vieilles maisons, représentent un risque d’incendie électrique plus élevé que la normale. L’intensité du courant électrique a elle aussi son importance : on recommande généralement un minimum de 100 ampères pour réduire le risque d’incendie électrique.
Le type de protection
Plus l’assurance est étendue, plus la prime est élevée. La plupart des assureurs proposent plusieurs catégories de protection : on peut habituellement choisir une formule « de base » ou « risques désignés », qui coûtera un peu moins cher parce qu’elle couvre uniquement les sinistres expressément désignés, ou une formule de type « tous risques » couvrant généralement le bâtiment et tout ce qu’il contient (sauf en cas d’exclusion expresse). On peut aussi ajouter une protection contre les tremblements de terre ou les refoulements d’égouts, ce qui jouera sur la prime. Par ailleurs, il est important de savoir ce qui n’est pas couvert par votre assurance. Voici quelques exemples de risques souvent exclus :
- Les inondations et les dégâts d’eau causés par la crue des eaux
- Les glissements de terrain
- Les dommages causés par la fonte ou le déplacement de la neige
- Les dommages causés par l’application délibérée de chaleur (ex. : sécheuse ou fer à repasser)
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